La réponse se trouve dans mes articles “Génétique et Musculation – Partie 1” et “Génétique et Musculation – Partie 2” à savoir que le plus déterminant est donc la longueur de nos muscles.
Concrètement, nos muscles possèdent une longueur qui leur est propre et qui est régit par leurs insertions et terminaisons.
Contrairement à l’idée reçue qu’il est possible d’allonger un muscle, on n’a encore trouvé aucun moyen de déplacer ses tendons, quoique l’on fasse, à part via une opération suite à une blessure.
J’avais d’ailleurs parler de la distinction entre l’allongement du muscle par les étirements (et autres) vs l’allongement du muscle via le déplacement d’un tendon (impossible or arrachement) dans mon article “Musculation, Souplesse et Mobilité“.
Dans les analyses morpho-anatomiques sur SuperPhysique ainsi que plus en détail dans mes Programmes / Formations, je montre ce qu’est un muscle long ou un muscle court et les adaptations que l’on doit faire en fonction de cela pour exploiter au mieux son potentiel et ne pas se blesser.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que plus un muscle est long et plus il y a de muscle à hypertrophier. A l’inverse, plus il est court et moins il y a à hypertrophier au profit d’un “long” tendon.
Vous ne pourrez pas faire pousser de muscle la où il n’y en a pas. Par contre, si vous essayez en utilisant une technique d’exécution non adaptée à votre longueur musculaire parce que vous entendu dire qu’il fallait absolument utiliser une amplitude complète pour allonger vos muscles, vous risquez surtout de raccourcir vos muscles à cause d’une déchirure sur le moyen et long terme.
C’est encore un facteur de personnalisation à prendre en compte dans votre entrainement tant que l’amplitude à adopter que sur le choix des exercices à faire.