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Lorsque j’avais 15-16 ans, je me souviens que l’on m’avait répondu que le gain de force était avant tout une adaptation nerveuse, une meilleure utilisation de ses muscles.
Puis, avec le temps, en me formant, en testant, j’ai compris que la force, sa démonstration sur un exercice, dépendait également d’autres facteurs.
En effet, la quantité de muscle que nous avons est l’un des plus déterminants. Chaque individu a une sorte de relation entre sa force et sa masse musculaire (vice-versa).
Par exemple, Rudy qui fait 10×100 kg au Développé couché sera moins musclé que Rudy qui fait 10×120 kg. J’en parle en DÉTAILS ICI.
Cela concerne bien évidemment et surtout les pratiquants naturels de musculation.
Maintenant, il existe aussi d’autres facteurs comme ceux que j’avais développé dans un récent ; nos leviers, la longueur de nos muscles… plein de facteurs que j’aborde dans la MÉTHODE SUPERPHYSIQUE.
Néanmoins, pour en revenir à la question de départ, l’influx nerveux, autrement dit notre système nerveux est déterminant dans la force que nous pouvons exprimer.
C’est lui qui va faire que nous utilisons tant de fibres musculaires, de manière synchrone et avec telle force.
Ainsi, si l’on est fatigué, à cause de diverses raisons, et que l’on n’est pas au top nerveusement, notre entrainement va en pâtir.
C’est pour cela que je déconseille fortement, entre autres, d’aller à l’échec à chaque série de chaque entrainement. C’est prendre le problème à l’envers.
C’est aussi pour ca que je conseille d’utiliser des CYCLES DE PROGRESSION pour pouvoir progresser de la meilleure manière qui soit, en se cramant le moins possible.
Car le système nerveux est ce qui il y a de plus long à récupérer.
Et lorsque l’on est surentraîné, on ne progresse plus.
Donc le système nerveux, qui permet l’envoi d’information, d’ordre via l’influx nerveux est plus qu’important pour l’expression de notre force en musculation.